Monsieur
le Maire LEHN,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
Je tiens à vous remercier ainsi que le comité de jumelage pour votre accueil et les agréables moments que nous avons partagés.
Ce n’est pas sans une certaine émotion que je m’adresse à vous ce soir.
Ce sentiment, je l’éprouve parce que le chemin parcouru d’une manière générale entre nos deux pays, et de façon plus particulière entre nos deux villes, depuis 1982 à aujourd’hui, porte en lui la force de l’amitié, la richesse de l’échange, le témoignage souvent émouvant de relations humaines qui sont l’histoire dans l’Histoire. En effet, c’est par les jumelages que naissent le respect mutuel, la compréhension et l’estime entre les peuples. L’essentiel étant de permettre à tous de vivre en bonne harmonie quelques soient nos langues et nos coutumes.
Et pourtant, rappelons nous que la plus ancienne forme de jumelage reconnue en Europe date de 836 même si ce n’était qu’une relation religieuse entre la ville française du Mans et celle de Paderborn en Allemagne, relation qui fut d’ailleurs concrétisée par un jumelage laïc en 1967. La France, avec ses quelques 17 000 jumelages, se classe deuxième pays européen, devancé seulement par l’Allemagne. Nous ne pouvions donc que bien travailler ensemble.
Aussi, je veux avoir une pensée empreinte de reconnaissance à ceux qui sont à l’origine du lien qui unit nos deux villes et qui ont tant contribué à faire de cette relation, à chacune de nos rencontres, un moment de partage, de fraternité et d’authenticité : monsieur LUPFER et monsieur PICARD maires de nos communes en 1982 qui ont œuvré pour ce jumelage et qui en ont signé l’acte premier.
Un jumelage, c’est le symbole de la Paix voulue conjointement par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer en 1963, les artisans de l’acte fondateur de notre Europe et qui ont signé le traité de l’Elysée pour que la coopération franco-allemande devienne une réalité. Konrad Adenauer a dit : « l’unité de l’Europe était un rêve de quelques-uns. Elle est devenue l’espoir das Symbol des Friedens, dd’un grand nombre ; elle est aujourd’hui une nécessité pour tous ! » C’est pour cela que nous ne pouvons que nous réjouir des relations d’amitié qui ont lieu entre nos deux pays depuis plusieurs décennies.
L’anniversaire d’un jumelage est une fête mais c’est aussi un temps de mémoire et d’avenir : c’est la transmission d’un héritage. Et j’ai aujourd’hui une pensée reconnaissante à ceux qui depuis l’origine du lien entre nos deux villes ont concouru au rapprochement et ont œuvré année après année à la construction de cet héritage. Je remercie tous ceux qui, encore aujourd’hui, dans les comités de jumelage et associations organisant échanges, voyages, activités sportives ou autres, participent ainsi au maintien et au renforcement de ce lien entre Stetten et Montlhéry.
L’amitié franco-allemande est solide, elle est bien vivante. Deux années de restrictions sanitaires ont entravé notre liberté de déplacement. Heureusement, elles n’ont pas distendu nos liens fraternels. Ce Jubilé, ce soir, en apporte le témoignage. 40 ans c’est la force de l’âge, nous avons encore tant à faire ensemble. Croyons en notre amitié durable.
Très bon anniversaire à notre jumelage franco-allemand. J’ai lu que pour faire un bon jumelage il fallait tout d’abord avoir un bon partenaire. Nous avons eu la chance de trouver cette charmante ville du Jura souabe. Vive Stetten, vive l’amitié franco-allemande, vive l’Europe libre et souveraine. Vive l’Union européenne unie dans la diversité !
Et ce soir, pour conclure je peux dire :
«Ich bin ein Stettener! »